C’est avec fierté que le Collège de l’Ouest de l’Île a accueilli de nouveau cinq incroyables anciens élèves sur le campus le 10 avril dernier afin de participer à notre groupe de discussion annuel sur les carrières avec des diplômés. James, Talia, Jennifer, Arielle et Dustin, chacun évoluant avec succès dans différentes industries, ont offert de précieuses informations et partagé des histoires touchantes et des conseils concrets pour la vie après l’école secondaire à nos élèves de 4e et 5e secondaire. Un thème commun a fait surface tout le long de la discussion : le parcours n’est pas toujours linéaire.
Qu’il fût question de partager des souvenirs de leur passage au Collège ou de parler de l’exploration des choix d’études postsecondaires et de carrières gratifiantes, les diplômés ont partagé avec honnêteté et attention leurs réflexions sur l’évolution de leur parcours.

James Borenstein-Laurie, promotion 2014 : candidat au doctorat, psychologie clinique, Université Concordia James a parlé de l’importance de faire confiance à ses instincts lorsque vient le temps de prendre des décisions de vie, et de favoriser une expérience riche et variée à l’école secondaire.
Il a souligné la manière dont l’équilibre entre les cours, le leadership et les activités parascolaires au Collège l’ont aidé à bâtir une solide fondation pour l’avenir. Parlant des transitions au cégep et à l’université, James a rappelé aux élèves que ces périodes sont l’occasion d’acquérir de l’indépendance et d’explorer leur identité. « C’est vraiment au cégep que l’on commence à comprendre qui on est et ce qu’on veut. N’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses. »
James est actuellement inscrit au programme de doctorat en psychologie clinique et souligne que malgré une lourde charge de travail, poursuivre des intérêts personnels, comme le théâtre, est ce qui lui a permis de rester concentré. « C’est important de prendre du temps pour soi et de faire des choses qui nous intéressent à l’extérieur de l’école et du travail. Lorsque je prends soin de moi, je peux donner le meilleur de moi-même à mes patients. »
Talia Ecityan, promotion 2014, BCL, J.D. : stagiaire en notariat, Robinson Sheppard Shapiro Talia garde de bons souvenirs du soutien personnalisé qu’elle a reçu au Collège. « Les enseignants se souciaient de nous sincèrement et voulaient notre réussite », a-t-elle dit. Elle a admis que la transition au cégep fut intimidante en raison des classes de plus grande taille et du nouvel environnement, mais la solide base acquise au Collège lui fut très utile.
À l’université, la plus importante leçon que Talia a apprise est venue d’un sondage qui semblait anodin. « Pendant mes études en droit, je me suis inscrite à un programme de mentorat sans trop savoir où cela m’amènerait. Cette démarche m’a permis de rencontrer l’avocate qui m’a ensuite présentée au cabinet où j’effectue mon stage. Aujourd’hui, plusieurs années plus tard, je travaille à ses côtés. » Talia a encouragé les élèves à sortir de leur zone de confort en s’impliquant, en faisant du réseautage et en se joignant à des associations, soulignant que les possibilités viennent souvent de situations inattendues.
Jennifer Orleans, promotion 2013 : gestionnaire de projet, Capstone Developments Jennifer a parlé avec franchise de suivre ses instincts, même si cela implique d’aller à l’encontre des attentes. Après avoir travaillé des années dans le but d’aller en médecine, et d’être finalement acceptée, elle a réalisé que cette voie n’était pas celle qu’elle voulait pour son avenir. « J’ai écouté ma petite voix intérieure et j’ai décidé de ne pas aller à l’école de médecine. Ce fut angoissant, mais c’était la bonne décision pour moi », a-t-elle dit.
Au Collège, c’est le sentiment d’appartenance à la communauté qu’elle retient le plus. « On tisse des liens qui durent, même si on se perd de vue, il y a toujours ce lien avec le Collège qui nous rassemble. »
Dans le monde professionnel, Jennifer a appris que les jours ne sont pas tous prévisibles, et c’est ce qu’elle aime de son travail. Elle a partagé un conseil mémorable de son frère avec les élèves : « Ne pensez pas aux titres, dressez la liste de ce que vous aimez faire. Ensuite, essayez de trouver une profession qui répond à ces critères. Ce qui est important au bout du compte, c’est d’aimer son travail. »
Arielle Dascal, promotion 2014, candidate au doctorat, Neurosciences et l’ingénierie biomédicale, Université McGill Arielle a apporté une honnêteté rafraichissante dans la discussion du groupe, soulignant que les parcours scolaire et professionnel suivent rarement une ligne droite. « Ne vous préoccupez pas d’une ligne de temps stricte », a-t-elle dit aux élèves. « La plupart des gens ne terminent pas leurs études au cégep en exactement deux ans ou à l’université en trois ans, et c’est tout à fait acceptable. »
Au Collège, elle s’est beaucoup impliquée dans des rôles de leadership, ce qui lui a donné de la confiance et de l’ambition. Au cégep, un double diplôme d’études collégiales l’a menée à découvrir une passion pour la physique et les sciences techniques.
Maintenant, dans un programme de doctorat hautement spécialisé ou elle utilise diverses techniques de neuroimagerie pour étudier l’épilepsie, Arielle a saisi des occasions de faire du réseautage et d’en apprendre plus sur elle-même. Son conseil aux élèves fut simple, mais puissant : « Ne vous comparez pas aux autres, concentrez-vous sur ce qui est important pour vous. »
Dustin White, promotion 2010, spécialiste de l’ingénierie en construction aérospatiale, Rolls Royce Canada La carrière de Dustin dans l’aérospatial a apporté un point de vue unique au groupe de discussion, combinant l’expertise technique à des expériences pratiques. Dustin a souligné les avantages de rester ouvert aux changements et d’affronter les difficultés. « J’ai ressenti de l’enthousiasme envers mes études lorsque je suis retourné à l’école pour poursuivre un diplôme en génie aérospatial. C’est là que j’ai su que j’étais sur la bonne voie. »
Réfléchissant à son passage au Collège, Dustin dit être reconnaissant de la solide discipline à l’école, laquelle lui a servi tout le long de sa vie postsecondaire. « Pour moi, la transition au cégep fut facile après le passage au Collège », a-t-il partagé, attribuant cela à la charge de travail et aux attentes exigeantes du Collège.
Dans son rôle actuel, Dustin aime bien la combinaison de travail de bureau et du temps passé à l’atelier de réparation des avions à réaction, la preuve que les tâches n’entrent pas toujours dans un moule prédéfini. Il a aussi rappelé aux élèves de ne jamais craindre de changer de voie. « Il n’est jamais trop tard pour recommencer si quelque chose d’autre vous interpelle. »
La séance de discussion sur les carrières avec des diplômés fut remplie de sagesse, de chaleur et d’encouragements. Les diplômés ont partagé des histoires différentes, mais elles ont toutes exprimé un seul message : le succès n’est pas le même pour tous. Nos remerciements les plus sincères à nos diplômés qui sont revenus au Collège pour aider la prochaine génération à trouver sa voie!